Samedi

La nuit est courte et fraiche, la tente n’offre aucune isolation thermique et phonique. Les fameuses chèvres nous réveillent de bonne heure à l’aide de leurs cris semblables à des gloussements de dindons. Aujourd’hui nous attend le canyon de Jorro suivis de 2h marche
On se lève encore courbaturé de la veille (personne n’a bien dormi) on déjeune, on prépare les sacs et on enfile les combinaisons. Apparemment ma tenue détonne : mon style est particulier entre surfer des mers et de neiges  !La classe


Le canyon de la matinée nous permet de perfectionner notre technique de rappel, mino quant à lui perfectionne sa technique de plongeon. Courageux ou pas encore réveillé ? Car l’eau est glaciale et nos combis trouées !
Peu à peu les gorges se font moins profondes et nous débouchons sur la vallée ensoleillée. La marche nous ramène dans la vallée des Aït Bou Guemmez ou l’on va pique niquer. Antho roi de la descente en rappel

la sortie du canyon

 

en pleinne redaction du journal de bordTiti pense ses bléssures

le calme avant le retour

 

Les bus arrivent et l’on prend la route du retour. Les paysages sont magnifiques sur cette route à flan de montagne. L’ambiance dans le bus est calme, à la limite du sommeil, à la radio la musique locale sert de berceuse. Nous quittons à regrets cette magnifique région. Puis la plaine de Marrakech surgit brutalement et le retour à la civilisation nous met un coup de massue ! Apres une semaine, on s’était habitué à vivre loin de tous ces cris, odeur, pollution et klaxon qui caractérise Marrakech.

 

Whaou !!! les chaussures blanches

 


A peine le temps de prendre notre chambre d’hôtel que nous voila partit vers la médina. Plus précisément la place Jana el Fna ! Ce lieu qui grouille de monde est vraiment unique. Les touristes et les locaux se mêlent autour d’un conteur, danseur, charmeur de serpent ou musicien. Une fois passé devant les étals de vendeurs de jus d’oranges pressées, nous nous enfonçons dans le souk. Ces ruelles bordées par d’innombrables boutiques ressemblent à un labyrinthe. Les vendeurs nous y interpellent pour nous vendre artisanat en tout genre. Plutôt intéressé par des shocks, titi nous demande de négocier pour lui. La discussion est rude et il faut rester ferme pour obtenir les articles à bon prix. Diviser par deux, trois voir dix le prix du vendeur, en fait tout est question de feeling. Mais le temps presse on retourne alors à l’hôtel et on se prend un petit apéro sans alcool (les grandes surfaces n’en vendent pas toujours) au bord de la piscine.

 

 


Antho et la danseuse (moi je ne censure pas l'inforamation)Puis direction le restaurant pour la dernier soirée tous ensemble. Nous pénétrons à nouveau dans les ruelles salles et bruyante de la médina. Puis au milieu de ce brouhaha nous rentrons dans le restaurant. A l’intérieur l’atmosphère est feutrée et les décorations toutes droites sorties d’un conte des milles et une nuit nous comblent. Pour nous mettre totalement dans l’ambiance deux musiciens jouent d’instruments traditionnels : derbouka et guembri.
Je parle à Philippe (contrôleur rémois) qui est vraiment ravi de son séjour et en rigolant on se dit qu’il ne manque plus qu’une danseuse du ventre ! A peine ai-je dis ça que la lumière s’éteint et la musique démarre et une Jasmine (un peu plus potelée que celle d’Aladin) débarque en dansant. Elle remue des parties de son corps qu’il ne  semblait pas pouvoir bouger !! Très vite elle passe son foulard autour du coup d’Antho qui gêné se lève et la rejoint sur la piste. Pauvre Anthony qui est encore tout ému de la victoire de son équipe fétiche en coupe de France !


Le repas se termine et notre guide Momo fait part de ses talents pour faire des discours à la Jean Claude Vandame Berbère ! Puis vient le moment de la remise des prix. Notre équipe se voir remettre la babouche d’OR synonyme de 1ère place sur ce Raid. C’est avec émotion que je fais un petit discours pour remercier guide et organisation pour ce fabuleux raid. La babouche Adidas, la babouche qui trace ! Il est temps de se dire au revoir et après le petit discours touchant de houssine, retour à l’hôtel le cœur lourd…Les détenteurs de la Babouch d'or

 

Grand merci à nos guides et aux accompagnateurs qui ont rendu cette aventure possible !
les guides Merco les mules !!!