Etape 2 : Livigno Bivio

L'étape Marathon

Réveil dans notre suite et ce coup-ci les jambes sont un peu lourde de la veille va falloir s’y habituer… mais cette douleur est vite oubliée lorsqu’on découvre  le buffet petit dej. Une merveille, pâtisserie maison, charcuterie et fromages locaux, jus de fruit bio : tout donne envie ! Dommage que nous devons commencer directement l’étape par un col car je crois que je me serrai fait péter le bide !

C’est sous un soleil chaleureux que nous parton, des marmottes bien grasses ne se laissent pas distraire par notre passage. Le col dont la pente oscille en 20 et 30% nous donne du fil à retordre, et contrairement a ce que le roadbook nous indiquait nous restons sur le vélo.

 

L’effort est maximal, et je regrette d’avoir un peu forcé sur le petit dej, je me sens un peu ballonné.

 

 

2700 M arrivée au sommet ! C’est le toit de la traversée. Une petite photo et nous voilà partit pour une descente vertigineuse. Je me laisse griser par le tracé. Virage en épingle et pente abrupte. Subitement le frein avant du VTT ne répond plus, la seule solution c’est de me jeter coté montagne pour stopper ma vitesse.

Une belle chute s’en suit, le vélo n’a rien, le pilote a fait sauter le verni un peu partout et le frein s’étant reposé semble réfectionner. En fait le liquide à bouilli et empêcher tout freinage. Enorme Frayeur, je me rends compte que la traversée de la suisse aurait pu s’arrêter là…

 

Nous empruntons un petit sentier en bord de torrent, nous dévions du tracé de l’Alpina bike pour une variante beaucoup plus ludique. Nous ne regrettons pas. La mono trace serpente au milieu des pins et je dérange des écureuils de couleur noir à 2 reprises.

 

 

La vallée de St Moritz s’offre a nous, c’est magnifique : des lacs de couleur turquoise, des singles au milieu des pin et des vertes p rairies. Un décor de carte postale. Sur la piste nous nous sentons moins seul lorsque nous croisons un marathon et des centaines d’athlètes en plein effort.

 

Nous quittons à regret ce fabuleux terrain de jeux pour le dernier col. Nous essayons une variante sur un chemin qui permet de découvrir de profonds trous creusé par l’érosion. Mais la piste est trop chaotique, nous devons pousser et porter le vélo un long moment…


Le début de la dernière montée est éprouvant : sur une large piste la chaleur, la pente et la fatigue de l’étape nous font baisser le rythme. Mais que dire de la suite du col : infernale. La piste est impraticable sur le vélo alors il faut soit pousser soit porter le vélo, la pente et les rochers. Je ne suis vraiment pas au mieux et je serre les dents. L’arrêt au bord d’un torrent dans lequel je remplis ma gourde est bénéfique. Un peu d’eau fraiche et c’est repartit.

 

Il commence à se faire tard nous nous trouvons seul(les vaches ça compte pas) au sommet. Ce moment me laisse une impression inoubliable, le soleil qui commence à baisser, seul au milieu des grands espaces. La longue descente sur piste est rapidement effectuée.

 

Soudain apparaît le village de Bivio coincé entre 2 vallons : retour à la civilisation.

 

 

 

Les stats de l'étape

 
 

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